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Les mains vertes
13 novembre 2006

Festival Les Inrocks

12 novembre, La Cigale.

Un concert le dimanche, ça fait toujours bizarre. Encore plus quand les portes ouvrent à 17h30. Mais quand c'est pour voir un icône de la pop music des années 90, on est prêt à sacrifier son repos dominical. Et surtout pour Jarvis Cocker, l'ex-leader de Pulp.

Mais avant d'apprécier les nouvelles chansons de son premier album solo, il a fallut être patient et subir les quelques fausses de ce festival.

Commençons par Tape N'Tapes, beaucoup pour pas grand chose. Mais je reste ouvert à l'écoute de leurs enregistrements studio.

Armand Méliès, ou comment mourir d'ennui en boucle. Faire des boucles, c'est sympa, mais au bout de la 5ème sur un seul titre, on en perd le nord.

Puis Plan B, un gars qui essaye de faire en acoustique comme The Streets mais qui se décrédibilise totalement au milieu de son set en faisant un titre qui resemblait foutrement à James Blunt et Compagnie.

La première affiche qui en vaille le coup arrive : Les Pipettes ou le come-back des girls-band des années 50. Elles sont belles, elles dansent, elles transpirent, elles taillent en pièce les mecs. C'est authentique, frais, sincère. C'est vivant, quoi?

Enfin, le monument arrive : Jarvis Cocker. Vétû d'une chemise de cow-boy, d'une veste qu'aurait pu porter mon père en 1974 et chaussé d'une paire de Kickers rose (Ca existe pour les hommes?), il investit la scène timidement mais avec le sourire. Ses cheveux ont poussé depuis la fin de Pulp (copie de Kobain en brun) et il porte des lunettes d'intello ringard. Alors une question se pose : où est passé le Jarvis Cocker glamour de Different Class? Mais dès le premier titre, tout s'efface. La gestuelle de Babies et Common People reprend sa place. Jarvis communique avec son public qu'il semble heureux de retrouver après 6 ans de silence. Son concert se transforme presque en one-man show. Mais ce ne sont que des pauses dans un set parfaitement mâitrisé tant vocalement que musicalement. Pour un premier concert devant son public français et quelques anglais qui ont fait le déplacement depuis UK, Jarvis auras été parfait. Aucun regret d'avoir manqué Stade 2 et Vivement dimanche.

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